Macrophage
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![Correction d'un role play.[Ellebasi][Terminée] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) | | Sujet: Correction d'un role play.[Ellebasi][Terminée] Sam 6 Avr - 5:59 | |
| Bonjour, je suis un nouveau membre du forum et je souhaiterais qu'un(e) correcteur/trice prenne en charge mes textes pour qu'il/elle les corrige : Je vais commencer par le contexte, la première citation est écrite par moi-même, les suivantes par d'autres et c'est celles-ci que je souhaite corriger, la dernière est également écrite par moi-même et je souhaite que les textes précédant le dernier concordent exactement avec celui-ci. Islingryawë c'est moi, normalement Aéria est dans le même camp que moi et que les gardes, elle ne respecte donc pas totalement ses devoirs, elle ne doit pas le violenter et ceux-ci ne doivent pas l'attaquer. Islingryawë : - Citation :
- Un nouveau départ :
Puissante est la raison
A Feinster, les bourgeons fleurissaient ; c'était le printemps, il faisait chaud en raison du soleil. Il était quatorze heures, un début d'après-midi.
Islingryawë était heureux que cette journée fut aussi agréable et paisible, il espérait que cela continuerait ainsi aussi longtemps qu'il le faudrait.
Le représentant de Feinster, Granger, fils de Duracerne, était tombé malade. Les soigneurs et les magiciens ayant la réputation d'être les maîtres dans leur matière respectives et en anatomie humaine n'arrivaient pas à discerner le problème de celui-ci. Granger n'avait peut-être plus longtemps à vivre.
Le chef des vardens avait demandé à Islingryawë d'identifier le problème et de relever le maximum d'informations possible. Il devait donner ces informations car elles étaient primordiales pour pouvoir les répertorier afin d'en avoir une trace, et il espère, y donner une explication pour les générations suivantes. En somme, c'était d'un contexte historique dont il s'agissait.
On l'avait tout simplement choisi car il s'était proposé mais aussi parce-que, malgré sa nature d'elfe, un grand nombre de vardens avaient confiance en lui. Il était aussi plus facile que ce soit un elfe qui accomplisse cette mission car Feinster était loin et il aurait fallu un autre cheval pour relayer du premier car celui-ci serait épuisé de faire un effort aussi phénoménal en si peu de temps.
Il avait donc été décidé que ce serait Islingryawë qui ferait le voyage jusque Feinster, car en plus de courir aussi vite qu'un cheval en raison de sa nature d'elfe, il était aussi endurant qu'un urgal.
Feinster était, après de fabuleux travaux réalisés des années plus tôt, fortifiée de hauts murs de pierre. Cela permettait de se protéger des rebelles et de l'empire mais de nombreux d'entre eux avaient déjà tentés de s'y introduire pour s'essayer à une invasion.
Le pont-levis était fermé mais deux gardes se trouvaient sur les créneaux pour actionner son abaissement en communiquant l'ordre à une personne chargée de le faire derrière celui-ci. En cas d'attaque, ils préviendraient l'armée pour défendre la ville.
Inconscient serait un seul elfe s'attaquant à lui seul à toute une armée supérieure en nombre, mais aussi en force. Ce n'était donc que peu probable qu'Islingryawë profite du malheur de Granger pour s'attaquer à la ville et ses habitants.
Après avoir expliqué son intention et décrété son certificat d'accès "pacifique" à la ville qu'il avait lui même signé aux gardiens, ceux-ci le laissèrent passer mais il fut vite suivi par deux autres gardes qui le guideraient à travers la ville. Celle-ci était d'ailleurs bien protégée, rares devaient être les ennemis de la ville qui avaient dû tenter quelque chose d'un autre intérêt que celui de celle-là.
Islingryawë se rendit d'abord à l'auberge accompagné des deux gardes afin de commander une chambre pour la nuit. La personne qui s'en occupait était une femme d'âge mûr qui avait l'air sûre d'elle. Elle lui raconta les ragots qu'elle avait entendu durant la journée mais il y en avait un qui attisa plus particulièrement la curiosité d'Islingryawë : il paraîtrait que deux rebelles parcourait la ville à l'instant même. C'était apparemment un habitué de l'auberge qui avait intercepté leur discussion et l'avait rapporté entre deux verres d'hydromel à l'aubergiste.
Les rebelles devaient manigancer quelque chose, peut-être n'étaient-ils pas totalement innocents à la maladie de Granger... il devait remettre tout cela au clair. Elessar Tasartir : - Citation :
- Vous êtes encore seul Elessar…
Y’aura-t-il un jour quelqu’un pour vous ? …
Ces mots résonnaient dans ma tête. Je l’avais revue récemment, mon amie. Ma vieille amie que j’avais rencontrée sur le continent de l’est il y a si longtemps. C’était une elfe elle aussi, mais pas une elfe d’Alagaesia. Elle avait fait un voyage jusqu’ici pour visiter. Elle aussi était stupéfaite du désordre qu’il y avait sur ce continent. Je l’avais cependant revue brièvement. Nous avons discuté tous deux une petite demi-heure, puis nous nous sommes quittés,
sans doute pour ne plus jamais se revoir.
J’étais le lendemain sorti de la ville. La foule m’étouffait, je n’en pouvais plus. Je dormirais cette nuit dehors à la belle étoile. Ca me rappellerait de si bons souvenirs, comme d’autres moins bons. L’air chaud et lourd et la puanteur des humains ne me manqueraient pas. Je m’éloignais de la ville, assez pour ne pas être gêné par les bruits, les odeurs et les lumières de la ville. L’endroit que je choisis était parfait. Il était situé sur une pleine ou une légère brise soufflait. Une colline était située à quelque dizaines de toises de là, au nord. Elles surplombaient la plaine et masquait ce qu’il y avait derrière. A l’est, une grande étendue semi-désertique se montrait avec des reflets orangés et rosés, alors que le soleil dardait ses derniers rayons sur la terre et disparaissait derrière les montagnes de la crête à l’ouest. Feinster, loin au sud, plus tard dans la soirée, brillait de mille feux. On voyait ses murailles aussi bien qu’au crépuscule. L’obscurité remplaçait peu à peu la palette de couleurs que j’avais sous les yeux, laissant place à un ciel bleu foncé, un sol foncé et des montagnes d’un bleu déteint, qui forçait petit à petit vers le noir.
Très bientôt, on ne pouvait plus rien voir sur la plaine. J’allumais alors un feu pour me réchauffer et avoir un peu de lumière, car la journée avait peut être été belle et chaude, ce soir là, un vent froid souffla amenant des nuages. Je crus qu’il allait pleuvoir. Mais il n’en fut rien et 1 heure et demi avant minuit, les nuages laissèrent place à la pleine lune qui baigna instantanément la plaine de sa douce lumière. Le vent retomba et la nuit se réchauffa un peu.
J’avais éteint le feu depuis 2 bonnes heures, quand j’entendis des bruits de pas. Je sortis instantanément de mon état second et mis tous mes sens en alerte, inspectant le moindre recoin avec mon esprit. La plaine paraissait vide. Il n’y avait plus de bruit. Quelques minutes plus tard, les bruits de pas reprirent et j’entendis des gémissements et des plaintes d’animaux.
Je me dis que c’était surement deux bestioles du coin qui se battaient pour un territoire, rien de grave. Cependant, une demi-heure plus tard, j’entendis des gens courir, comme s’ils étaient poursuivis. Je sortis alors de mes draps et allai voir ce qu’il se passait. Tous mes sens furent en alerte. Je faisais attention au moindre bruit, à la moindre ombre, à la moindre sensation, au moindre esprit étrange qui pouvait roder ici, et si la situation me l’imposait, j’agirais en conséquence. Un Elfe apparut alors à quelques encablures de là. J’allais le rejoindre, quand il courut tout à coup vers le nord. Je le suivis, mais pourtant, ça n’avait rien d’étrange. Mais ma curiosité dépassa ma raison et je décidai de le filer. J’avais l’impression de reprendre du service
C’est alors que je m’arrêtai net. Je ne savais pas pourquoi je faisais ça, je m’étais pourtant promis d’arrêter ça, mais c’était plus fort que moi, ça faisait 8 siècles que je faisais ça, j’y étais habitué. Cependant je retournai au campement en marchant.
Sur le chemin du retour, l’elfe qui courrait tout à l’heure revint vers moi et me dit :
« N’avez –vous pas vu quelqu’un se diriger vers cette
direction, dit-il en pointant le nord-ouest du doigt ?
-Non pourquoi cette question ? D’ailleurs que fait un
elfe si loin de chez lui et en train de courir dans la nuit ? » Phoënix : - Citation :
- On m'avait envoyé à Feinster, pour deux missions, formé au tir et aux attaques au corps a corps, mon apprenti qui se nommait Kaidan.
Celui-ci était d'une petite taille, il était encore plus petit que moi, bien portant et fort il maîtrisait bien son arc, mais il ne croyait pas réussir, il se démotivait tout seul, en pensant qu'il n'arriverait jamais à devenir un bon archer.
Ma mission première était tactique à réaliser, Kaidan était allé sur les toits de la ville, moi j'étais resté dans les rues, tapi dans l'ombre de celle-ci, Granger était en train de faire une ronde avec quelques gardes, c'était le meilleur moment, je fis signe à Kaidan, de se mettre en position, celui-ci se présenta face au petit groupe de granger, et tira sur un des quatre gardes.
Celui-ci mourut sur le coup, à mon tour je sortis d'une petite ruelle, sortis mes dagues, de mes poignets, et sautai sur un garde pour lui planter dans le torse, celui-ci tomba lourdement sur le sol, Kaidan avait profité des toits, pour prendre le 3eime garde, dans un autre angle de tir, il l'abattit d'une flèche dans la poitrine.
Il restait le dernier garde, et Granger celui-ci avait sorti son épée, ce n'était pas un lâche, il n'allait pas fuir !
Je fis signe à mon apprenti de tuer le dernier garde,,, kaidan descendit, en peu de temps des toits, arrivant par surprise derrière les derniers gardes, celui-ci ne l'entendit pas, jusqu'au moment, ou une lame traversa son torse,,,
Il ne restait plus que Granger
"Kaidan ! Je n'ai plus besoin de toi ! "
Kaidan remonta sur les toits et s’éloigna très vite, de la zone,
" Plus que toi et moi Granger ! "
Je courus vers Granger, sautai, mais celui-ci se décala, et m'évita, il profita pour me mettre un coup, qui me déstabilisa quelques secondes, puis sur le toit, je vis encore une fois kaidan, il n'était pas rentré comme je le lui avais dit, il tira une flèche dans la jambe de Granger, puis disparut.
Je profitai de ce moment pour assommer d'un coup Granger, et l'emmenai dans un petite ruelle sombre.
Je lui ouvris grand la bouche, lui fis avaler ce poisson, qui n'était pas mortel, mais qui allait le rendre malade, un temps indéfini,,, Je le laissai là gisant, dans cette ruelle.
Ma mission terminée je passai par les toits pour sortir de cette ville, et rejoindre mon apprenti.
Arrivé à l’extérieur de la ville Kaidan était assis là sur une pierre, sa garde baissée, je décidai de lui faire une frayeur, lui montrer l'erreur qu'il commettait en ce moment même.
Je m'approchai dans son dos, sans un bruit, puis au meilleur moment, le saisis par le cou, et le soulevai, je lui balayai les jambes puis le lâchai, celui-ci s’effondra de peur par terre.
"Je t'ai dit quoi ! Toujours sur tes gardes ! Faire attention partout ! Si ceci avait été réel, tu serais mort !
"Excuse moi, tu me l'as dit plusieurs fois, mais je n'ai pas fait attention, j'ai commis une erreur, promis, je ne le referais plus ! Tu pourras être fière de moi Phoënix !"
Sur ces mots, je l'aidai à se relever, pris mon arc.
"Allez viens, on va s’entraîner au tir."
Je vis au loin, une grande plaine, parfait pour nous entraîner.
En peu de temps nous arrivâmes sur ce terrain.
Il était immense ! Juste éclairé par la lueur bleutée de la lune, il faisait froid, Kaidan tremblait, pourtant pas le moindre signe de vent.
"Il faut te maîtriser Kaidan ! Un bon archer doit être maître de son corps"
Je voyais au loin un petit groupe de daims, qui dormaient là, couchés ensemble en groupe, pour se réchauffer les uns les autres.
"Tu vois au loin, ce groupe de daims, vise celui du milieu, je ne veux que lui ! "
Phoënix, lui expliqua d'abord les bases du tir tendu, et du tir en cloche qui consistait à faire subir a la flèche, une trajectoire courbe.
Après, ce petit cours, Kaidan, se mis en position de tir, chargea son arc, et se concentra.
Je profitai de ce moment pour lui enseigner une autre chose mais à ma manière, je m’éclipsai derrière lui, et approchai doucement dans son dos, quand il s’apprêta à lacher la corde, je poussai un grand cri, et l'attaquai par derrière, sa flèche était partie elle, bien loin de la cible définie.
Tu vois, tu viens de te faire surprendre, ça aussi ça peut te coûter la vie, allez ça suffit pour aujourd'hui Aéria : - Citation :
- Le matin était tout simplement joyeux comme chaque jour d'ailleurs dans la petite auberge "La flèche sifflante". La patronne de cette auberge que l'on nommait "griselda" était d'une allure étrange.On la nommait ainsi à cause de son long nez pointu et ses cheveux gris attachés en chignon. A la main, elle tenait toujours un balai.
Elle entra dans une chambre au fond du couloir du deuxième étage et ouvrit les rideaux. Sur un bureau en bois, elle y posa cinq gallions d'or et ressortit doucement. Dans un lit, je dormais paisiblement. Au rayon du soleil, j'ouvris un oeil et m'assis en baillant. Je pris donc une tunique beige, un pantalon en cuir marron et des bottes remontant jusqu'aux genoux, brunes. J'attachai mon épée elfique en examinant la gravure sur la lame et la rangeai dans le fourreau. A l'épaule j'y déposai mon arc en bois de saule aux gravures faites par moi-même à la main et portai mon regard vers le soleil. J'ouvris la fenêtre et respirai l'air frais matinal . Un sourire sortit de mes lèvres et je descendis calmement en prenant les cinq gallions dans ma bourse. Une main sur le comptoir, je demandai mes ingrédients:
-De la menthe,
-du frêne,
-du sureau,
-des pissenlits et du lin.
Ces ingrédients servaient pour les constipations. En quelque-sorte, mon métier ici était médecin dans cette auberge et pour les familles des clients. Une table dans un coin était comme mon bureau où il y avait le matériel nécessaire pour mes potions et infusions. La veille, un client se plaignait de maux de tête et d'insomnie. Mais, par manque d'un ingrédient, je lui avais préparé une infusion de verveine. La journée fut longue, et la nuit tombait aussi vite . Cette nuit, je me rendis près d'un arbre à la sortie de la ville et tendis mon arc vers un arbre . La flèche partit si vite que l'on croyait qu'elle était invisible et lâcha une lueur bleutée .Elle était enfoncée très fort dans l'arbre mais je la retirai d'un coup . "La pratique" avait dit un humain nommé Ethan.
Derrière moi, deux hommes Vardens virent leurs armures ainsi et applaudirent en riant. Sans le remarquer, je voulus retourner en ville mais l'un d'eux m'attrapa le bras.
-Bien joué mademoiselle, je vois que tu es très forte dans le maniement de l'arc.Si tu étais un homme je te demanderais de rejoindre les vardens. Mais dis-moi,tu as volé cet arc à quelqu'un c'est dangereux ce genre d'arme pour une femme comme toi non? aller confisqué. Mais dis-moi d'où viens tu ? Une jeune femme ne devrait pas sortir seule la nuit. Viens je vais te raccompagner, dit l'homme qui me tenait le bras et ne voulait en aucun cas me lâcher.
-En plus tu es très mignonne,les femmes de ta carrure manque ici, allez viens ma mignonne, dit l'autre.
-Jamais ! lâchez-moi gros tas de graisse ! .
-Ah tu veux jouer ma belle, très bien .
L'autre varden ricanait en me voyant seule et armée de mon épée elfique. Dès que l'un voulut poser ses sales pattes sur mon bras, j'esquivai et le frappai d'un geste du pied.
-Ouch ...dit l'un des deux hommes.
Le premier insatisfait brandit son épée et chargea. Nous échangeâmes des coups très violents. D'un pas bien contrôlé de grâce elfique, je le frappai sur la hanche droite et il cria comme un mort-vivant sortant d'une tombe. Vaincu, il partit se tenant le côté droit et me regarda avec un sourire en disant "Quel caractère c'est bien une femme qui ne se laisse pas avoir". Je repartis pour l'auberge en colère. A vrai dire,je ne pouvais supporter que l'on veuille me prendre mon arme et encore moins être raccompagnée par deux humains qui te fixent d'un air pervers.
A mon arrivée, Griselda m'attendait pour l'air de musique. Cet évènement avait lieu chaque soir pour détendre des clients par le personnel. Ce soir, c'était mon tour. Une sorte de harpe avait été installée sur une scène qui faisait de l'entrée au bar sur le côté gauche en entrant. Je me changeai dans ma chambre où je mis une robe blanche mais gardai mon épée tout de même cachée. Je mis un collier avec une perle bleue et descendis, me plaçai sur la chaise et commençai à jouer de cet instrument et chanter d'une voix douce sans faire attention aux personnes qui entraient.
-Bienvenue à l'auberge de la flèche sifflante. Que puis-je vous servir? . demanda Griselda aux personnes inconnues qui venaient d'entrer.
Ces personnes étaient inconnues de l'auberge et portaient des armes. Je posai un léger regard puis le posai sur mon instrument continuant de gratter les cordes. Islingryawë : - Citation :
- De nouvelles rencontres :
Précieuse est l'amitié
Le soir même où Islingryawë avait demandé une chambre à l'auberge « La flèche sifflante », Islingryawë voulut en savoir plus sur les deux rebelles, il apprit par l'aubergiste prénommée « Griselda » qu'en fait, Granger avait été retrouvé dans une ruelle sombre dans la ville la veille, son état s'était empiré depuis pour une raison que tout le monde ignorait, il y avait aussi ses gardes qui avaient été tués, ils étaient au nombre de quatre. Cet assassinat avait été réalisé par des professionnels, les deux premiers avaient été poignardés dans le dos et les deux suivants tués d'une flèche dans la poitrine. Il était surpris par ces évènements, Il décida de mener son enquête. Il sortit de l'auberge et les deux gardes qui l'accompagnaient préférèrent y rester, il n'y trouvait pas d'inconvénients. Il avait pourtant cru qu'ils allaient le poursuivre jusqu'à la fin de son séjour à Feinster.
Il se dirigea entre les maisons quand il vit un homme dehors, il avait mauvaise mine. Il lui demanda ce qui n'allait pas quand il lui dit que son fils, un des gardes de Granger avait été tué la veille par un meurtrier pour une raison inconnue, il avait ensuite eu des maux de tête et des insomnies avant d'être soigné par une médecin très talentueuse, il n'arrivait plus à dormir. C'était pour Islingryawë l'occasion de discuter avec lui des circonstances de la disparition de son fils. Le corps allait être enterré le lendemain et son fils n'avait que vingt-quatre ans, il lui proposa alors d'analyser le corps pour déterminer la façon dont il avait été tué. Ce dernier lui avait tout simplement dit qu'il avait été transpercé par une flèche au poitrail, il n'avait pas osé la retirer pour ne pas plus abîmer le corps de son fils. Quand il amena Islingryawë vers le corps, celui-ci était recouvert d'un drap blanc, Islingryawë le souleva et découvrit une flèche plantée dedans. Il soulagea le père et le rassura en lui disant que ce qu'il allait faire allait lui permettre de retrouver les assassins de son fils. Il lui donna son consentement et Islingryawë retira donc la flèche du corps du garde, un flot de sang jaillit et le père affolé recouvrit la plaie du drap pour qu'il arrête de saigner. Islingryawë identifia attentivement la flèche, comme il s'en doutait, elle appartenait aux rebelles obscurs. Islingryawë en fit part au père du garde décédé et celui-ci lui dit qu'il avait justement vu deux personnes étranges portant des arcs dont il avait écouté la discussion et identifié ces deux individus comme des rebelles obscurs. Islingryawë lui demanda si par hasard ce n'était pas l'habitué de l'auberge qui avait lui même révélé ces ragots à Griselda, l'aubergiste, entre deux verres d'hydromels. Ce dernier s'amusa de la description que Griselda avait fait de lui et confirma ce qu'Islingryawë avançait mais il n'en était pas pour autant réjoui ; il voulait qu'Islin retrouve les assassins de son fils et que ceux-ci aient la punition qu'ils méritaient, Islingryawë était du même avis.
Islingryawë sortit de la ville tard dans la nuit, il repéra des traces de pas sur la terre et les suivit en courant, elles se dirigeaient vers le nord. Il entendit au loin des daims qui émettaient un râle guttural pour une raison qu'il ignorait, ceux-ci n'étaient pourtant pas des êtres de la nuit dû à leur vision nocturne bien moindre. Islingryawë se dirigeait vers ces bruits, il était environ minuit et trente minutes, il vit deux chasseurs chassant des daims et des daguets, l'un était jeune et l'autre un peu plus vieux mais pas de beaucoup, ils faisaient tous deux environ la même taille, soit à peu près un mètre et soixante-quinze centimètres de hauteur. L'un était maigre, blond, les cheveux bouclés et les vêtements sombres, l'autre portait des mitaines, des bottes lui allant jusqu'aux genoux et une veste terminée avec une capuche blanche ornée d'un phoënix. Quand ils aperçurent Islingryawë, ils le visèrent avec leurs arcs, celui-ci évita les flèches et alla se cacher derrière un arbre, il les suivrait de loin quand ils auraient décidés de partir. Quand il sortit de sa cachette, ceux-ci avaient disparus, il y avait une colline au nord-ouest mais il se demandait si ils étaient vraiment partis dans cette direction, en effet, si c'était le cas, on aurait pût les apercevoir de la plaine. En regardant aux alentours, il vit qu'un feu était allumé plus au sud, il s'y dirigea. Un humain dont les yeux avaient une couleur verte se trouvait là, ses yeux laissaient transparaître une grande sagesse et son âge devait être largement supérieur à son apparence physique. C'était inévitablement un elfe qui avait prit une apparence humaine. Quand celui-ci se leva, on pouvait déterminer qu'il faisait environ un mètre et quatre-vingt centimètres. Son plastron et ses jambières étaient en cuir et on pouvait apercevoir un sabre accroché à une sangle qu'il portait sur lui.
Islingryawë demanda à ce drôle d'individu si il n'avait pas vu deux personnes se diriger vers la colline au nord-ouest, celui-ci lui dit que ce n'était pas le cas et lui demanda en retour ce qu'il faisait ici. Islingryawë lui raconta alors toute l'histoire et la raison de sa venue à Feinster. Le drôle d'individu se présenta et Islingryawë lui demanda son aide. Celui-là lui refusa catégoriquement du fait qu'en aucun cas il ne se voulait être mêlé à de nouveaux morts, il en avait fait l'amère expérience auparavant en proposant son aide aux premiers venus et il ne voulait plus que cela se reproduise. Islingryawë décida, après une longue discussion avec Elessar, de retourner à l'auberge où il devait être logé, ce dernier ne refusa pas sa décision et le laissa partir, ils se croiseraient peut-être dans d'autres circonstances.
Quand Islingryawë rentra à l'auberge de « La flèche sifflante », il vit tout d'abord, à l'extérieur, les deux gardes qui l'avaient accompagné la première fois, bien amochés. L'un avait une marque violette à l'œil et une trace rouge sur la joue et l'autre marchait ridiculement de travers, on aurait dit qu'il avait pris un coup à l'entre-jambes. Islingryawë se retint de tout commentaire, quand il leur posa la question de leur blessures partielles, ceux-ci balbutièrent des mots incompréhensibles, il comprit juste qu'une femme plutôt faiblarde d'apparence avait tout compte fait un sacré caractère et les avaient maîtrisés sans difficultés, quand ils avaient essayé de la draguer. Islingryawë ne voulut pas les tenir en ridicule plus longtemps et rentra dans l'auberge, il s'assit dans un coin et commanda son repas. Une elfe vêtue d'une robe blanche et d'un collier orné d'une perle bleue entra dans le hall, elle était belle et charmante mais ce n'était pas l'affaire d'Islingryawë à première vue. Quand il l'entendit chanter, en revanche, son avis fut tout contraire, sa voix était douce et agréable à entendre, il projetait de faire connaissance avec elle mais il ne savait pas comment s'y prendre. Un comble pour un elfe de son âge, mais la seule relation qu'il avait eu durant sa vie avait été moindre et de courte durée, en effet, son amie d'enfance qu'il aimait auparavant s'était ôtée la vie avant leur union. Il mit tout de suite fin à sa mémoire démolissant son moral et se leva en se dirigeant tout près de l'elfe pour lui parler après son chant. Soudain, les deux rebelles qu'il avait vu auparavant, dans l'obscurité, entrèrent dans l'auberge, l'un des deux le reconnut et essaya de l'attaquer avec ses lames, le blondinet ne survécu pas à son propre assaut, Islingryawë avait sorti sa dague et l'avait surprit en parant son coup avant de sortir son autre dague à l'autre main et de lui trancher la gorge […] Je souhaiterai qu'un correcteur vienne corriger les textes autre que les miens et qu'il les accordent aux miens pour ne pas qu'il y est d'incohérence. Mecdi de votre compréhension et de votre dévouement. | |
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